1859 John Brown, violent abolitionist,
hanged
John Brown of Kansas was a militant
abolitionist who attempted to use force to free the slaves in
the South. On the night of October 16, 1859, Brown and a small
band of followers seized the Federal arsenal at Harpers Ferry.
The weapons were to be used by his army of emancipation.
They took 60 hostages and held out against the local militia,
but were then attacked by US Marines under the command of
Col. Robert E. Lee (who would later command the Confederate
Armies). Two of Brown's sons and ten others were killed in the
fighting. Brown was wounded and taken prisoner. He was tried
by the Commonwealth of Virginia and convicted of treason, murder
and inciting slaves to rebellion. He was sentenced to death
and hanged on 02 December 1859.
In Charles Town, Virginia (now
West Virginia), militant abolitionist John Brown is executed
on charges of treason, murder, and insurrection. On October
16, Brown led a group of twenty-one followers on a military
raid of the Federal arsenal of Harpers Ferry, located in present-day
West Virginia. Brown, born in Connecticut in 1800, first became
militant during the mid-1850s, when as a leader of the Free
State forces in the territory of Kansas he fought pro-slavery
settlers, contributing to the sharply divided territory's popular
designation as Bleeding Kansas. Achieving only moderate success
against slavery on the Kansas frontier, Brown settled on a more
ambitious plan in 1859. With a group of racially mixed followers,
Brown set out to Harpers Ferry, intending to seize the arsenal
of weapons and retreat to the Appalachian Mountains of Maryland
and Virginia, where they would establish an abolitionist republic
of liberated slaves and abolitionist whites. Their republic
would form a guerilla army to fight slaveholders and ignite
slave insurrections, and its population would grow exponentially
with the influx of liberated and fugitive slaves. At Harpers
Ferry, Brown's well-trained unit was initially successful, capturing
key points in the town, but Brown's plans began to deteriorate
after his raiders stopped a Baltimore-bound train, and then
allowed it to pass through. News of the raid spread quickly
and militia companies from Maryland and Virginia arrived the
next day, killing or capturing several raiders. On October 18,
US Marines commanded by Colonel Robert E. Lee and Lieutenant
J. E. B. Stuart, both of whom were destined to become famous
Confederate generals, recaptured the Federal arsenal, taking
John Brown and several other raiders alive. On November 2, Brown
was sentenced to death by hanging, and on the day of his execution,
ten months before the outbreak of the Civil War, he prophetically
wrote, The crimes of this guilty land will never be purged
away but with blood. |
1814 Donatien Alphonse François
de Sade, le divin marquis.
Aristocrate de grande noblesse,
est né en Provence, le 2 Juin 1740. Radicalement subversif,
il poussa, notamment dans Justine ou les Malheurs de la vertu,
les fantasmes de perversion sexuelle à leurs limites les plus
extrêmes.
Il débuta par une brillante carrière
militaire. En 1763, il épousa Mlle Cordier de Launay de Montreuil
dont il eut deux fils et une fille et qui, dans l'adversité,
se montra une épouse fidèle et dévouée. Peu de temps après son
mariage commença la longue série de ses incarcérations, dues
principalement à des actes de débauches retentissants : sur
les soixante-quatorze années que dura son existence, Sade en
passa ainsi près de la moitié en prison.
Entre deux incarcérations — ou
à la faveur d'évasions —, il vécu dans son château de la Coste
en Provence et fit un grand voyage en Italie (1772). En 1789,
il fut libéré de la Bastille où il était incarcéré par lettre
de cachet et participa brièvement aux actions de la Révolution
française (1790). Considéré arbitrairement comme fou à partir
de 1804, il finit ses jours interné à Charenton, le 2 décembre
1814.
Condamné à un isolement prolongé,
Sade composa un nombre impressionnant de romans, de contes,
de pièces de théâtre et de traités philosophiques. Beaucoup
de manuscrits (pièces de théâtre entre autres) furent détruits
par la police et une grande partie de ce qui est resté ne fut
publié que bien après sa mort.
Les romans de Sade se présentent
souvent comme une succession de tableaux d'une cruauté presque
insoutenable, alternant avec les longues dissertations morales
ou métaphysiques que l'auteur place dans la bouche de ses héros.
L'art romanesque reste dans la continuité de l'époque : c'est
en effet davantage par la nature de son propos que Sade a rompu
avec toute tradition.
C'est le cas en particulier de
la Nouvelle Justine ou les Malheurs de la Vertu, suivie
de l'Histoire de Juliette, sa sœur (4 et 6 volumes, 1797),
dont le premier volet fait suite à une première Justine
écrite avant 1790, et dont le second est plus connu sous le
titre Juliette ou les Prospérités du Vice. Les deux récits,
parfaitement complémentaires, mettent en scène deux sœurs dont
la première, Justine, ne connaît que des expériences terribles
par son obstination à rester vertueuse. En revanche, sa sœur
Juliette s'adonne au vice sans remords ni souci de morale, cherchant
à satisfaire tous les désirs que lui dicte sa nature, et sort
victorieuse de toutes les situations.
Autre ouvrage également célèbre:
Les Cent Vingt journées de Sodome (écrit avant 1789 et
publié pour la première fois en 1931-1935), que Jean Paulhan
désigna comme l'Évangile du mal. Dans ce récit presque insoutenable
qui emprunte quelques-uns de ses traits au roman noir, quatre
bourreaux, tous de haute naissance, font subir en toute impunité
d'infinis supplices à un groupe de jeunes femmes prisonnières
dans leur château isolé. Les descriptions minutieuses des sévices
physiques infligés aux victimes se suivent avec une régularité
accablante dans ce qui fait figure d'inventaire quasi exhaustif
des perversions sexuelles.
Si la violence des scènes est
subversive, les questions philosophiques posées le sont plus
encore. Aline et Valcour ou le Roman philosophique (1795),
le plus classique de ses ouvrages sur le plan romanesque, et
la Philosophie dans le boudoir (1795) en témoignent. Attaquant
les tabous fondateurs de la civilisation occidentale, Sade,
radicalement athée, entraîne le lecteur dans un vertigineux
renversement des valeurs et pose comme principe absolu l'obéissance
aux seules lois de la nature, qui impliquent pour lui la recherche
du plaisir des sens et la liberté totale de l'individu.
Tout au long du XIXème siècle,
son œuvre, pourtant connue et admirée de Sainte-Beuve, Baudelaire
et Flaubert, demeura interdite. Guillaume Apollinaire et les
surréalistes contribuèrent par la suite à sa progressive réhabilitation.
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Thousands die as Napoléon defeats Russians
and Austrians at Austerlitz
1805 Des milliers de soldats à Austerlitz
Un an jour pour jour après son
sacre, l'empereur Napoléon 1er remporte à Austerlitz sa victoire
la plus éclatante. En quelques heures, sous un soleil hors saison,
il vainc deux autres empereurs, François II d'Allemagne et Alexandre
1er de Russie (Austerlitz est appelée pour cela bataille des
Trois empereurs).
Prémices de la bataille
Au milieu de l'année 1805, ayant
réuni la Grande Armée à Boulogne, Napoléon s'aperçoit qu'il
ne peut pas compter sur l'appui de sa flotte pour envahir l'Angleterre.
. C'est le moment où une troisième coalition se forme contre
la France. Ne pouvant frapper la tête de la coalition, l'Angleterre,
Napoléon en frappera le bras, l'Autriche (Jean Tulard, Les
révolutions).
Le 3 septembre, renonçant à traverser
la Manche, l'empereur entraîne son armée à grandes enjambées à la
rencontre des armées austro-russes. . Tandis que la flotte franco-espagnole
est anéantie à Trafalgar, Napoléon vainc les Autrichiens à Ulm et
entre à Vienne. Avec 73'000 hommes, il arrive en vue du village d'Austerlitz,
près de Brünn, en Moravie (aujourd'hui Brno, en République tchèque).
. 86'000 Austro-Russes font face aux Français, sous le commandement
du vieux général russe Koutouzov. Une partie des forces ennemies s'établit
solidement sur le plateau de Pratzen, qui surplombe des étangs gelés.
Le piège
En état d'infériorité numérique,
Napoléon 1er doit contraindre l'ennemi à la faute pour espérer
le vaincre. La veille de la bataille, il reconnaît le terrain
et prépare son plan. La nuit se passe à attendre, dans un bivouac
qu'illuminent les flambeaux des soldats. Au petit matin, à la
droite de l'armée française, le corps de troupes du général
Davout fait mine de se retirer. Sous le commandement du général
Buxhövden, les soldats établis sur le plateau descendent pour
attaquer la partie la plus faible du dispositif français. Négligeant
les avertissements de Koutouzov, les deux empereurs alliés tombent
ainsi dans le piège prémédité par Napoléon. A la gauche de l'armée
française, les corps d'armée de Lannes et Murat contiennent
au nord les forces austro-russes et les empêchent d'intervenir.
C'est alors qu'à la faveur du
brouillard matinal, un corps d'armée puissant commandé par Soult
prend le plateau à revers et s'en rend maître. Au centre, Bernadotte
affronte la garde du tsar Alexandre 1er. Soult, redescendant
du plateau de Pratzen, achève d'anéantir les troupes russes.
Koutouzov se retire vers le nord, tandis que Murat poursuit
ses arrière-gardes. Des soldats bousculés par les Français tentent
de fuir vers le sud, par les étangs gelés, et se noient tristement.
Il ne reste plus à la Garde impériale commandée par Bessières
qu'à compléter la victoire, tandis que se lève un splendide
soleil, en milieu de journée. Les Français ont seulement perdu
7000 hommes dont 1300 tués. Les Alliés, quant à eux, en ont
perdu 30'000.
La légende retiendra la harangue
de Napoléon à ses troupes: Soldats, je suis content de vous.
Je vous ramènerai en France. Là, vous serez l'objet de mes plus
tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie et il
vous suffira de dire: j'étais à la bataille d'Austerlitz pour
que l'on vous réponde: voilà un brave!
50 drapeaux enlevés à l'ennemi
vont orner la voûte de l'église Saint-Louis des Invalides. Le
bronze des 180 canons ennemis est employé pour fondre la colonne
Vendôme, à Paris (il s'agit d'une copie de l'antique colonne
Trajane qui célèbre à Rome la victoire de l'empereur romain
sur les Daces).
L'Autriche demande l'armistice et s'apprête
à signer la paix de Presbourg. C'est la fin de la troisième coalition.
Les conquêtes continentales de la France prennent une dimension insoupçonnée,
débordant largement le cadre des frontières naturelles. |
1805 Tens of thousands of soldiers
in the Battle of the Three Emperors
In the countryside between Brno
and Austerlitz, Emperor Napoléon accomplishes one of
the greatest victories of his military career when his outnumbered
French army defeats a combined Russian and Austrian force at
the Battle of Austerlitz. The battle, fought in the present-day
Czech Republic, is also known as the Battle of Three Emperors
because Austrian Emperor Francis I and Russian Tzar Alexander
I had visited the Russo-Austrian army several days before to
help plan its imminent confrontation with the French usurper,
Emperor Napoléon. The two emperors and Russo-Austrian
military command decide that their allied force of some 95'000
men would march from Olomouc toward Brno, where Napoléon's
lesser force would be crushed. However, in the week before the
battle, Napoléon received reinforcements and by the morning
of the battle his army numbered 75'000 men. As the Russo-Austrian
army prepared for the battle, Napoléon ordered an advanced
reconnaissance of their positions, which allowed him to anticipate
their plans of attack. Napoléon's superior organizational
abilities coupled with the proficiency of his talented officers,
led to a French victory after only nine hours of furious fighting,
at the cost of over 40'000 casualties in the Russo-Austrian
army, and just over 10'000 in the French. Napoléon's
triumph at the Battle of Austerlitz broke the English, Russian,
and Austria coalition against him, signaled the end of the Holy
Roman Empire, and confirmed France's position as the preeminent
power on the European continent.
L'empereur donne à ses soldats
avant la bataille, cet ordre du jour : Il vous suffira de
dire j'étais à la bataille d'Austerlitz pour qu'on vous réponde
voilà un brave ! Avec 70000 hommes fatigués par une longue
poursuite, Napoléon tend un piège aux armées Austro-Russes de
Koutouzov. Les 90000 austro-russes attaquent dans un épais brouillard.
Lorsque celui-ci se lèvera , Koutouzov comprendra un peu tard
que le piège s'est refermé. C'est une déroute totale. |
1733 Gerard Hoet, Dutch artist born on 22 August 1648.
1660 Govaert (or Govert) Flinck, Dutch Baroque painter of portraits,
genre, and narrative subjects, one of Rembrandt's
most accomplished followers, born on 16 December 1615 or 1616.
MORE
ON FLINCK AT ART 4 DECEMBER
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Four
Governors of the Arquebusiers Civic Guard Isaac
Blessing Jacob Rembrandt
as Shepherd with Staff and Flute The
Company of Captain Albert Bas and Lieutenant Lucas Conijn
Portrait
of Rembrandt Curius
Dentatus Preferring Turnips to Gold Landscape
1654 Giacomo Apollonio di Giovanni, Italian artist born in 1582
1594
Gerardus
Mercator, mathematician.
1381 Jan Van Ruysbroek, the Ecstatic Doctor,
so called because of his mysticism which melded personal experience with
metaphysical commentary on scripture. His life and writings will influence
the rise of German mysticism. |